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La lettre des décideurs

Édition juillet 2017 - n° 14

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Les Femmes au Cœur des Conseils

Lucille Desjonqueres

Lucille on entend beaucoup parler de Femmes au Cœur des Conseils depuis 3 ans.
Pouvez-vous nous en dire davantage ?

Je suis co-fondatrice d’un cabinet RH très actif pour la promotion des femmes dans les instances dirigeantes. En vertu des obligations réglementaires imposées par la loi Copé / Zimmermann, nous avons développé en 2013 un pôle baptisé « Femmes au Cœur des Conseils » www.femmesaucoeurdesconseils.com dont la vocation est d’aider les dirigeants à féminiser rapidement et qualitativement leurs Conseils d’Administration et comités en leur présentant très rapidement les profils les plus adaptés à leurs besoins.

Pourquoi cet axe de déploiement ?

En première instance, un désir de créer l’alliance entre l’offre et la demande et d’optimiser le temps précieux des femmes d’affaires et celui des dirigeants par une offre « premium » sur des sujets de gouvernance passionnants.

En seconde instance, un engagement qui s’est imposé à nous au fur et à mesure des rencontres exceptionnelles occasionnées par toutes ces femmes brillantes et trop peu sollicitées pour leurs compétences. Nous avons identifié 1 500 femmes en France pour en retenir 1 000.

N’oublions pas que partant de très bas, les entreprises appréhendaient le fait de recruter 40 % d’administratrices indépendantes sachant que les salariées ne font pas partie des quotas attendus.

En raison de l’aspect chronophage de cette ère de changement imposée et d’une motivation relative, nous avons souhaité nous inscrire dans un rôle de facilitateur.

Le cauchemar ultime serait d’assister à des recrutements en masse de femmes pour des femmes et d’ignorer les compétences pourtant si présentes.

Cet état de fait serait désastreux pour l’image des femmes et les entreprises se verraient priver de compétences et d’enrichissement exceptionnels pour leur croissance.

La loi a été promulguée en 2011, elle est devenue effective en 2017. Quels résultats observez-vous pour des entreprises qui ont eu 6 années pour se préparer ?

Globalement le SBF 120 dont fait partie le CAC 40 a bien répondu aux attentes et nous assistons de ce fait à des conseils professionnalisés avec des femmes talentueuses.

En revanche, toutes les autres sociétés concernées cotées ou non cotées affichent des
résultats inquiétants.

Pourquoi inquiétants ?

Parce qu’elles vont se retrouver avec des sanctions qui vont profondément bouleverser leurs gouvernances.

Quelles sont-elles ces sanctions ?

Le gel des jetons de présence des autres administrateurs et des nominations masculines nulles et avenues. En conséquence des leviers de discorde immédiatement perceptibles. Et cela sans compter l’engagement en termes de parité des départements RSE qui refusent désormais des réponses à des appels d’offre de sociétés non conformes à la loi Copé / Zimmermann.
Si le SBF 120 a atteint majoritairement les 40 % les autres sociétés cotées sont à 24 % et les ETI non cotées à 16 %.

Pensez-vous vraiment qu’elles vont être appliquées ?

Bercy est très attentif sur le sujet. Laurence Rossignol, ancienne ministre des droits des femmes a affirmé lors de sa dernière conférence que ce sujet figurait parmi les priorités dans la passation des dossiers. Il suffit de regarder la mixité des femmes présentes dans notre nouveau gouvernement pour comprendre qu’il y a un exemple à suivre.

Malgré un début de succès perceptible, une forte notoriété, on assiste à un retard flagrant de la bonne application des quotas pour de nombreuses ETI. Comment compter vous vous y prendre pour donner un élan d’accélération à vos initiatives ?

Nous devons passer obligatoirement par de l’intelligence collective qui fait appel à des partenariats avec des acteurs incontournables.

Qui sont ces acteurs que vous évoquez ?

Des Commissaires aux Comptes. C’est eux qui enregistrent dans leur rapport le nombre de femmes présentes dans les instances de gouvernance. Bercy se nourrit de ces documents pour initier l’application des sanctions.

Cela fait des mois que je recherchais un partenariat actif avec un cabinet d’Audit et de Conseil et je l’ai trouvé avec Grant Thornton.

C’est une brique essentielle car ensemble nous allons pouvoir nourrir vos clients d’informations sur les législations, de conseils, de solutions. Nous pourrons même les citer en exemplarité lorsque cela sera le cas.

À propos de Grant Thornton France

Grant Thornton, groupe leader d'Audit et de Conseil, rassemble en France 1 700 collaborateurs dont 117 Associés dans 23 bureaux, en se positionnant sur 5 métiers : Audit, Expertise Conseil, Conseil Financier, Conseil Opérationnel & Outsourcing, Conseil Juridique et Fiscal. Grant Thornton accompagne les entreprises dynamiques (sociétés cotées, entreprises publiques et privées) pour leur permettre de libérer leur potentiel de croissance, grâce à l'intervention d'Associés disponibles et impliqués, épaulés par des équipes délivrant une expertise à très haute valeur ajoutée. Les membres de Grant Thornton International Ltd constituent l'une des principales organisations d'Audit et de Conseil à travers le monde. Chaque membre du réseau est indépendant aux plans financier, juridique et managérial. Grant Thornton, l'instinct de la croissance.

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Directrice du Marketing et de la Communication

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